Utilisateur:Ricil Bzh/controverse homoparentalité

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version anglaise[modifier | modifier le code]

Comme beaucoup de questions impliquant l'orientation sexuelle, l'homoparentalité soulève un vif débat aussi bien politique que dans la société civile ; les arguments des deux camps s'articulent autour de plusieurs thématiques qui mêlent, entre autres, la psychologie, la philosophie et la sociologie.

Les opposants ont longtemps argué que les enfants souffre quand ils ne sont pas élevés en présence d'un père et d'une mère. D'autres ont argué du fait que l'exposition à l'homosexualité à un jeune âge peut potentiellement nuire au développement des enfants et la maturité concernant genre ou la sexualité en général.

Les défenseurs de l'adoption par des couples de même-sexe arguent du fait que les couples de même-sexe qui s'aiment peuvent être aussi efficaces que des parents hétérosexualité. Ils disent que les statistiques n'indiquent pas que des enfants élevés par des couples de même-sexe sont plus affectés par des problèmes sociaux. Tandis que quelques études ont prouvé que les enfants élevés par des couples de même-sexe sont susceptibles d'avoir une vision différente sur le genre et les rôles sexuels que leurs pairs, les défenseurs notent que de tels enfants ne sont pas gais ou lesbienne eux-mêmes plus tard dans la vie.

L'association psychologique américaine soutient l'adoption par des couples de même-sexe dans son congré annuel du 28 au 30 juillet 2004[1]


Arguments concerning gender roles[modifier | modifier le code]

Quelques adversaires à l'homoparentalité s'interroge sur l'image des roles de genre que donnent aux enfants les ménages de même-sexe. Le sentiment fondamental est que, sans modèle des rôles masculin et feminins, les enfants peuvent se développer de telle manière qu'ils ne puissent pas accomplir des rôles traditionnels de genre dans de futurs rapports hétérosexuels[2][3].

Cependant, les études ont uniformément prouvé que les enfants élevés par les mères lesbiennes se comportent, pour la plupart, dans des stéréotypes normaux de sexe[4]. Les chercheurs ont observé des frontières légèrement détendues dans les jeux sexotypés (poupées contre camions) et dans les aspirations de carrière sexotypées parmi de tels enfants [5].

Il y a un consensus scientifique pour dire que les enfants élevés dans des familles monoparentales tendent à se développer plus difficlement que dans des familles composées de deux parents. Cette généralisation a été employé par beaucoup de groupes pour s'opposer à l'adoption par des couples de même-sexe[2][3][4]. L'argument correspondant s'articule sur la prétention que les enfants de familles monoparentales souffre en raison d'un manque de modèles des rôle de genre, alors que la cause pourrait être un manque d'attention et d'éducation lié aux conditiotns même des familles monoparentales[4]; ces études sur les familles monoparentales ne sont donc pas totalement applicables aux couples de même sexe diminuant la pertinence de cet argument.

Arguments concerning sexual orientation of children[modifier | modifier le code]

Une question connexe est de savoir si les enfants élevés par des parents de même sexe sont homosexuels une fois adultes ou qu'il souffre de troubles d'identité de genre plus souvent que les enfants élévés par des couples hététrosexuels. Les résultats d'études sur des jumeaux suggèrent que l'orientation sexuelle est influencée aussi bien par des facteurs biologiques qu'environnementaux. Il n'y a actuellement aucun consensus scientifique sur les facteurs environnementaux spécifiques contribuant à l'homosexualité, faisant de cette question une pure spéculation pour les enfants élévés par des parents homosexuels.

Arguments concerning fitness of parents[modifier | modifier le code]

La majorité des études comparatives soutiennent que, dans des conditions socio-économique semblables, les enfants élevés par des couples de même-sexe n'ont pas plus de problème de santé mentale ou physique que ceux élevés par des couples hétérosexuels.[4][6].

Quelques ennemis dde l'homoparentalité arguent du fait que les homosexuels et les lesbiennes sont plus enclins aux troubles mentaux, et que donc l'adoption ne devrait pas leur être autorisée. Ils citent une étude controversée du Dr. George A. Rekers université de la Caroline Du sud de l'école de la médecine[2] : Les résultats concernant les douze derniers mois, rapportent que 36.8% des hommes et 55.5% de femmes intérrogés ayant eu des rapports homosexuels ont souffert de désordre psychiatrique, comparé aux 28.2% des hommes et aux 31.8% de femmes ayant eu des rapports hétérosexuels La définition du 'désordre psychiatrique' est tellement large qu'elle pourrait inclure, quelle que soit l'orientation sexuelle, plus de 28% des hommes et 31% des femmes sexuellement actif.

Rekers argue sur la base de ses statistiques que les couples de même-sexe exposent plus facilement un enfant à des influences négatives, et que donc de tels enfants sont plus enclin à souffrir de problèmes de développement, ainsi les ménages hétérosexuels mariés fournissent l'environnement le plus stable pour des enfants, et donc aucun couples de même-sexe ne devraient être autorisés à adopter des enfants.

Cet argument basé sur une généralisation des cas est critiqué pour sa simplicité plus basé sur un syllogisme que sur un réel fondement psychologique, qui ne s'applique pas nécessairement à tous couples de même-sexe. Des évaluations individuelles et approfondies des parents candidats sont un préalable dans le processus d'adoption, sans préjuger du genre et/ou de l'orientation sexuelle des parents éventuels. La prédominance des désordres psychiatriques dans un groupe général est peu probant sur la santé mentale d'individus.

Une autre critique est que, en raison d'un manque de parents adoptifs éventuels, pour beaucoup d'enfants l'alternative à l'adoption par un couple de même-sexe ne sera pas l'adoption par un couple hétérosexuel mais plutôt dans une famille d'accueil. Or, Selon l'académie américaine de la Psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent "environ 30% d'enfants en famille d'accueil souffre de graves problèmes émotionnels, comportementaux ou du développement."[7] Puisque il semble évident qu'une famille d'accueil soit l'environnement le moins approprié pour des enfants par rapport à l'adoption, c'est une contradiction d'interdire l'adoption par des couples de même-sexe afin de protéger des enfants[4].

En outre, il y aurait matière à remettre en cause la validité d'un argument qui conclut que plus d'un quart des hommes et un tiers des femmes, indépendamment de l'orientation sexuelle, puisse être de mavais parent du fait de leurs troubles mentaux.

version francaise[modifier | modifier le code]

Egalité de tous devant la loi Combler un vide juridique : il existe des familles dont les "parents sociaux" sont un couple homosexuel. Confusion entre égalité des droits et droits à l'égalité : les couples hétérosexuels sont en nature différents des couples homosexuels. Invention d'une injustice et invention donc d'une égalité des droits. De fait, le mariage et l'homoparentalité n'ont jamais suscité de débats dans les siècles passés de la part des homosexuels. Comme l'indique le code civil à l'article 75, le mariage résulte de l'union d'un homme et d'une femme ("Il recevra de chaque partie, l'une après l'autre, la déclaration qu'elles veulent se prendre pour mari et femme".) Et pour cause, seuls les couples hétérosexuels peuvent avoir des enfants La grande majorité des hommes et des femmes peuvent enfanter, être père et mère. Pour cela, il leur suffit de s'accoupler. À partir du moment où les homosexuels ou les homosexuelles ne le veulent pas, on peut se demander s'il peuvent légitimement revendiquer le droit d'accèder à la parentalité. Le sujet des problèmes psychologiques ; nous ne vivons pas dans un monde idyllique et il y aura toujours des problèmes, graves et moins graves dans la réalité. Le problème ne se pose donc même pas. Il n'y a aucune discrimination et aucune injustice dans le fait de refuser l'adoption à des couples homosexuels. On ne revendique pas une égalité des droits pour des couples, dont la nature ou l'essence est radicalement différente. Le problème qui demeure est la différenciation sexuelle : Pourquoi donnerait-on un enfant à un couple homosexuel qui ne peut pas procréer ? On donne un enfant à des parents stériles car ils figurent encore la différenciation sexuelle dans le réel, dans la loi symbolique et dans l'imaginaire de l'enfant. Comment cette différenciation se ferait-elle dans l'imaginaire de l'enfant puisqu'il n'y sera pas confronté ? Déni de réalité, déni de la différenciation sexuelle et abolition de l'engendrement. Autre sujet problématique  : L'égalité que les défenseurs utilisent. Tocqueville disait dans De la démocratie en Amérique : " La passion d’égalité pénètre de toutes parts dans le cœur humain, elle s’y étend, elle le remplit tout entier. Ne dites point aux hommes qu’en se livrant aussi aveuglément à une passion exclusive, ils compromettent leurs intérêts les plus chers ; ils sont sourds. Ne leur montrez pas la liberté qui s’échappe de leurs mains, tandis qu’ils regardent ailleurs ; ils sont aveugles, ou plutôt ils n’aperçoivent dans tout l’univers qu’un seul bien digne d’envie." La société deviendrait donc égalitariste à n'importe quel prix, sorte de communisme égalitaire. Perte de la liberté. Ce qui pourrait faire référence au livre d'Aldous Huxley Le Meilleur des mondes.

Aucune étude n'a pu démontrer que les enfants élevés dans des familles monoparentales sont moins heureux que les autres et connaissent des difficultés à s'adapter socialement, contredisant ainsi l'argument ses opposants à l'homoparentalité, pour qui les enfants auraient besoin d'un père et d'une mère pour se structurer psychologiquement. De même, rien ne montre que les enfants de parents homosexuels deviendraient plus souvent homosexuels que les enfants de parents de sexe différent. Ni même que cela influe sur leur acceptation de l'homosexualité dans leur future vie sociale; d'ailleurs les parents homosexuels prennent le plus souvent soin de préserver leur liberté d'orientation à leurs enfants. Bien des problèmes évoqués sont uniquement liés au caractère "inavouable" du statut de leurs parents face à une société qui serait encore intolérante, toutefois l'argument ne survit pas et les enfants de parents homosexuels se défendent très bien en développant leur autonomie d'opinion, de la même façon que les enfants de parents hétérosexuels, et comme eux n'acceptent pas une ingérence dans un élément important de leur vie et dont ils ne seraient pas tenus responsables. Des problèmes psychologiques peuvent survenir à l'adolescence, mais ne sont pas différents de ceux vécus par les autres enfants quand s'opère le développement de l'identité personnelle indépendante de celle des parents. Les problèmes d'identité des adolescents ne sont pas inhérents au statut des parents, cette phase se passant de façon tout à fait normale par un rejet affiché des parents, et une prise d'autonomie transgressive destinée à tester les degrés de liberté dont les enfants disposent pour former leur propre personnalité de futur adulte. Ces périodes de conflits sont aussi délicats ou difficiles pour l'adolescent de parents homosexuels que pour les enfants de parents hétérosexuels.


  • Les enfants élevés dans des familles monoparentales seraient moins heureux que les autres et connaissent des difficultés à s'adapter socialement.
  • Les enfants issuent d'une famille homosexuelle deviendraient homosexuel. C'est pour cela que les enfants auraient besoin d'un père et d'une mère.
  • Négation de la différenciation sexuelle (qui l'enfant va-t-il appeler papa ou maman ?) et abolition de l'engendrement (déni de réalité). Un enfant vient de l'union d'un homme et d'une femme, on peut se demander si l'homoparentalité ne va pas à l'encontre de cette réalité.
  • Michel Schneider parle non d'homoparentalité mais d'autoparentalité. Il écrit dans Big mother : « Ces unions par souci de conformisme social ou de dérision de la famille veulent l'enfant, non comme autre sujet, mais comme prolongement narcissique. Le fait que les composants normaux de la famille telle qu'on l'observe de nos jours en Occident : le père, la mère et les enfants, soient les mêmes que ceux de la famille biologique n'est pas contingent. Il est l'articulation même de la parenté biologique et de la filiation symbolique, le point où la différence des sexes fonde toutes les autres différences dans notre système symbolique. (...) Il n'y a de parenté que de l'autre, parce qu'il n'y a procréation que de la différence. »
  • Si la technique le permettait, on peut se demander si les hommes auraient le droit d'enfanter comme les femmes sous prétexte d'égalité des droits ? L'égalité des droits deviendrait alors une indifférenciation.
  • Mimétisme : les couples homosexuels copient les couples hétérosexuels (le modèle est évident et premier), ce qui revient à nier la spécificité de l'homosexualité, amour et sexualité sans engendrement.
  • Volonté démiurgique que l'état comble toutes nos frustrations alors que l'être humain se construit à la base sur une perte.
  • Victimisme constant des associations homosexuelles et chantage à l'homoparentalité sous peine d'être dénoncé comme homophobe, psychiatrisation sous le nom de phobie de toute attitude sceptique à leur égard.
  • Ces nouvelles exigences viennent d'un mouvement où le néo-capitalisme, voulant désymboliser l'être humain pour en faire une marchandise, tient à faire perdre tous les repères du monde précédent. D'où cette exigence de transparence, d'outing, de visibilité permanente, de disparition entre sphère privée et publique etc. que la psychiatrie classe dans le registre de la perversion. Lire L'homme sans gravité de Charles Melman qui parle d'exhibition de jouissance.
  • Tous les homosexuel(le)s ne sont pas d'accord avec ces renvendications du mariage et de l'homoparentalité. Ils y sont même très opposés pour certains.
  1. Paige, R. U. (2005). Démarches de l'association psychologique américaine, incorporées, pendant l'année législative 2004. Minutes de la réunion du Conseil des représentants, 28 au 30 juillet 2004, Honolulu, HI. trouvé le 18 novembre 2004 http://www.apa.org/governance/. (à paraitre en volume 60, issue numéro 5 du psychologue américain.)
  2. a b et c George Alan Rekers, Review Of Research On Homosexual Parenting, Adoption, And Foster Parenting, 2005 [PDF] (en)
  3. a et b (en) The Battle for Marriage in Minnesota
  4. a b c d et e American Civil Liberties Union, Too High A Price: The Case Against Restricting Gay Parenting, 7 février 2006 [PDF] (en)
  5. Docteurs Gartrell, Rodas, Deck, Peyser et Banks Interviews With Ten-Year-Old Children in American Journal of Orthopsychiatry n°70, 2005 [PDF] (en)
  6. American Psychological Association, Resolution on Sexual Orientation, Parents, and Children, juillet 2004 [PDF] (en)
  7. [lire en ligne]